jeudi 22 avril 2010

Monstre

Mais oui mon bouchon mon bébé tu les aimeras
Mes caresses
Tu aimeras sentir sur toi
Mon haleine
Tu voudras sur ton ventre
Encore
Mes lèvres
Ma langues
Mes griffes

Je suis laide c'est vrai
Mon enfant mon enfant
Je suis le monstre
Tu sais
De tes cauchemars

Et je vais te manger.

mardi 20 avril 2010

S'pèce d'Engelure


ça se lit bien déjà
comme un roman
oui

un genre
de roman

un genre
d'autofiction
même

un genre
mâle
d'autofiction

avec des morceaux de femmes
dedans

c'est délicieux
ça se déguste
ah oui
qu'est-ce qu'elles
dégustent

mardi 13 avril 2010

Curés les latrines

Ah le Vatican, les curés, ah la religion. Je ne sais quoi écrire, pour commenter le nouveau dérapage d'une de ces... catins cathos pédophiles. Organisés en bande ces gros pères-l'amoral siègent dans des palais catis d'or fin, s'enveloppent le bidon dans leurs précieuses burka décapitées - quand ce n'est pas le regard de verres fumées, violent sans cesse petits garçons, jeunes filles, et s'immiscent en un mot sentencieux dans nos intimités. Avec les religions, toutes homophobes, je voulais pourtant l'apaisement, chacun, en effet, peut vivre dans son monde illusoire, et aussi en société, n'est-ce pas... Mais méfiance, le pape et ses sbires mafieux sont d'ignobles barriques d'excréments ! Attention, ils nous noient dans leur merde. Les curés veulent la guerre, ils l'allument, mais la guerre est en vérité leur vocation ultime. On va recommencer à en bouffer, ce ne sera pas si désagréable, ça nous donnera juste le vague souvenir des trous du cul qu'on baise. Sus les curés, sus les curés. 

vendredi 9 avril 2010

Impro porno

J'en ai le ronron déployé dans la chatte. C'est vrai, je ne peux nier, ma chatte, bouche bée, bouffe un ronron comme un pet. Se le garde au bord des lèvres, fumant, croquant, le digère, l'étale et mâche. Ronronronronron... La roquette s'explose sans bruit, putain, qu'est-ce que c'est ? Y' a quelqu'un ?

samedi 3 avril 2010

Impro du samedi matin

Qui admires-tu, les rencontres, les grands hommes, les femmes. Grandes aussi, ouais, pas de raison. Les amis ?
Non les amis, j'en ai, mais ce ne sont pas eux qui...
Alors ?
Je ne sais pas, non, vraiment.
Personne ?
Je ne vois pas, si, mon patron.
Ah.
Il m'a fait confiance, c'est le premier.
Ah. Tu vois. Une rencontre déterminante. Il y a toujours une rencontre.
Oui, déterminante. Mon premier contrat de travail, à l'âge de 34 ans.
Il était temps.
Bof.
Et du coup, ta vocation.
Non, non, surtout pas. Pas une vocation. Un contrat de travail, un mi-temps.
Oui, mais c'est une rencontre déterminante, quelqu'un qui te fait confiance, pour la première fois.
Ouais. Ouais.
Ton patron.
Mais pas ma vocation.
Non. Pas ta vocation. C'est quoi ta vocation.
Je n'aime pas trop le mot, en faits.
Ta passion.
Encore moins.
Ton hobby.
Pauvre connard.
Si on ne peut plus rigoler.
Pauvre connard.