L'oiseau cherchait à s'envoler. Il se démenait, il bougeait, ses bras lancés en tous sens semblaient lui échapper, je voyais ses articulations, ses épaules comme démises, ses coudes retournés. Ses seins blancs balançaient. Il prenait son élan, de tout son corps, sa jolie tête elle-même cherchait à imprimer le mouvement. Il s'ébattait. Il avait un air concentré. Il se concentrait, mais avec enthousiasme. Je l'admirais, je ne pouvais faire que ça, l'admirer. J'en étais sidéré. Le plaisir ne venait pas, ou alors il était là, comme une évidence. Amaury se démenait tel un enfant qui apprend à marcher, ou le vélo, tu sais, le môme qui rêvait de faire du vélo, qui s'applique, qui cherche les bons gestes. Amaury vole, vole !
Tu écris si bien.
RépondreSupprimerLa matière des sentiments qui se déploie avec la délicatesse de l'instant.