Puisque l’ANP (Agence Nationale de la Poésie) a supprimé sa vidéo – je me demande si c’est à cause de moi, ce serait un peu bête – voici un extrait du texte que son sympathique lecteur, donc, lisait :
« Nous sommes l’axe du bien. Nous faisons le bien et portons le bien au mal qui fait du mal au bien. Nous sommes l’axe du bien. Nous sommes l’axe du bien en lutte contre le mal. Contre l’axe du mal. L’axe du mal fait du mal où se trouve le bien. Nous sommes l’axe du bien en lutte contre le mal. L’axe du mal fait du mal au bien qui lutte contre le mal. Nous sommes les forces du bien pour le bien des forces du bien qui luttent afin de rétablir le bien de l’axe du mal. Nous sommes les forces du bien. Le mal de l’axe du mal fait mal au bien qui est le bien et nous devons lutter contre leur bien qui est le mal… »
Jean-Michel Espitallier, extrait de L’axe du bien, in le recueil En Guerre, 5€, 48 p, chez Inventaire Invention éditions.
« Nous sommes l’axe du bien. Nous faisons le bien et portons le bien au mal qui fait du mal au bien. Nous sommes l’axe du bien. Nous sommes l’axe du bien en lutte contre le mal. Contre l’axe du mal. L’axe du mal fait du mal où se trouve le bien. Nous sommes l’axe du bien en lutte contre le mal. L’axe du mal fait du mal au bien qui lutte contre le mal. Nous sommes les forces du bien pour le bien des forces du bien qui luttent afin de rétablir le bien de l’axe du mal. Nous sommes les forces du bien. Le mal de l’axe du mal fait mal au bien qui est le bien et nous devons lutter contre leur bien qui est le mal… »
Jean-Michel Espitallier, extrait de L’axe du bien, in le recueil En Guerre, 5€, 48 p, chez Inventaire Invention éditions.
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J’ai envie de rapprocher ce texte d’une réflexion de Desproges, que j’avais utilisé d’ailleurs dans une dissertation sur la définition de l’agresseur en droit international :
« L’ennemi est idiot, il croit que c’est nous l’ennemi, alors que c’est lui »
J’expliquais dans ce devoir (de première année) que la notion était suffisamment floue pour qu’elle soit, d’une part, inutile à la prévention des conflits et, ensuite, le prétexte à bien des horreurs (Hiroshima et Nagasaki par exemple). J’en concluais que c’était le vainqueur de la guerre, devenue puissance dominante, qui, in fine, imposait son interprétation du droit international, désignant à sa convenance l’agresseur (l’autre) et l’agressé (moi).
Inutile de dire que je me suis tapé une sale note, je n’ai jamais eu que des sales notes en droit. Je ne détiens aujourd’hui aucun autre diplôme que mon bacho.
moi j'aurais dit comme toi. M'enfin, je n'ai pas fait droit ; j'ai fait "Transport & logistique", ha, ha.
RépondreSupprimerC'est toi pourtant qui as raison !
RépondreSupprimerTu es tombé sur des professeurs qui ont un problème avec l'esprit critique (humm hum, c'est courant). Le genre qui préfèrent retrouver leurs petits programmes tout bien dans l'ordre où ils les ont dictés.
RépondreSupprimerParfois on rencontre des gens qui nous apprennent à refléchir, à nous poser les bonnes questions... Le plus souvent, on rencontre des gens qui nous apprennent à penser comme eux. Sinon, gare !
Alors oui, à toi aussi on peut dire : "pourtant c'est toi qui avais raison"...