samedi 12 mars 2011

PierrO, virtuel

T'es à moi. Tes bras blancs tes mains maigres et longues peuvent s'accrocher, elles le doivent, t'es à moi tu me lacères, l'idée de toi de tes griffes me lacère, dedans, et ça crisse dans mon ventre cristal, je t'attache à moi, à chez moi, t'es à moi. Est-ce que c'est ça, est-ce t'es à moi. Mon désir te fait-il mien, ton désir te fait-il mien. Toi comme réifié par la conjonction de nos désirs. Toi nu. Offert. Cadeau que tu me fais. Tu t'abandonnes à moi. Tu te confies à moi. Je m'abandonnes à toi. Je me laisse entre tes mains. J'accepte ton corps, tout ton corps, la moindre humeur, je te respire, tu es dans ma vie, tu es dedans, et ça crisse tant que tu ne t'accroches pas à moi. Je m'accroche. Je suis à toi. J'te veux m'écris-tu. J'te veux. Mon corps se soulève. Il me commande un lâcher-prise. Est-ce que je me soumets, est-ce que tu me domines, est-ce que je te domine. Mon corps commande une confiance, un abandon. Le plaisir est peut-être ici. Dans cette possibilité de lâcher. Les rênes, la raison qui organise tes mouvements, lâcher les rênes. Et le corps exprime. Exsude. Ressent. 
Rendez-vous lundi. 

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