dimanche 15 novembre 2009

Burning Heads, Winter Family, Foire aux skis.

"Ca te dit on boit un coup tout à l'heure je t'appelle"

Oui ça me dit alors je dis oui. J'étais en train de me fringuer pour sortir un peu, fait froid mais bon. Je voulais aller à la foire aux skis, dans un magasin à côté. Maintenant j'hésite un peu plus, je fais un brin de ménage, je me dis que c'est aussi bien, que, de toute façon, il fallait ranger mon bureau. J'attends son coup de fil et il vient. Je veux dire, le coup de fil vient.

"Ah excuse-moi, je sors de la sieste, là, et j'ai ma copine qui m'a appelé, je vais la voir. Ce n'est pas grave, tu ne m'en veux pas ?"

Oui je lui en veux alors je dis non, bien sûr, c’est normal, va voir ta connasse, enfin ta copine, je crois que j’ai dit copine. Je vais à la foire aux skis, il n’y a plus qu’une paire de skating, je n’ai pas l’impression qu’elle est d’un super niveau, et à 50 euros, plus les chaussures à, disons, 150 euros, non, pour cette somme, je peux en louer beaucoup des équipements et de meilleure qualité. Ce qui m’a plombé quand même, c’est cette constance bizarre de ma semaine. Vendredi, j’attends toute la soirée au bar une copine qui ne vient pas. Je l’appelle, pour lui rappeler qu’on doit aller au concert des Burning Heads au Clacson, à Oullins, que c’est elle qui a le permis de conduire et la voiture, elle me raccroche au nez avant même que l’on puisse échanger un mot. Ensuite elle me lance un texto « je suis au concert ». Je réponds « va te faire foutre ». Elle : « t’avais qu’à appeler ». Ok. Je vais jusqu’à la neuvième bière, je crois, et je vais me coucher en grommelant. Le lendemain, je ne veux rien dire, mais j’avais un super plan cul, auquel je renonce de bon cœur. Un pote vient de Paris, je suis content de le voir. Je lui propose Winter Family, au Sonic, à Perrache, il me dit que non, qu’il préfère mon bar où je vais tout le temps, qu’il est là pour me voir et qu’un concert il pense que ce n’est pas propice, on ne se voit pas si souvent, et puis d’abord il n’a pas très envie d’écouter de la musique. Ok, ok, buvons des bières. Pendant ce temps, il échange quelques textos avec eh bien je ne sais qui, enfin, j’ai vite compris. A 23 heures pétantes il se casse. Chez une copine, qui habite à deux minutes. Quant à Ouam, il va jusqu’à la douzième bière, avec un compère de circonstance, un comédien, angliche, mais sympa. Le matin, j’ai un message sur mon répondeur, il faut que je répète à sa mère, au cas où je la rencontre dans la rue, si elle appelle, qui sait, qu’il a couché chez moi. Ce qu’il a toujours refusé ce salopard de merde.

1 commentaire:

  1. T'as qu'à faire le tris. Perso, j'suis dans une période grand ménage.

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