Je ne sais ce qui nous a séparé, je suis capable de ce genre de décision bizarre. Nous avons trinqué encore, je suis allé rejoindre mes amis fêtards, ceux-là même qui auront, le lendemain, l’honneur d’une photo en page 9 du Midi-Libre. L’ambiance était au champagne, je l’ai déjà mentionné, l’énergie était communicative et j’étais euphorique, un peu aussi grâce à toi. Tu étais dors et déjà cette flamme muette, pas encore grelottante, chaleureuse au contraire et vive en moi. De loin, nous échangions de temps en temps un sourire, tu dansais si bien. Je sautais en beuglant les chansons consternantes que le DJ sans imagination de l’Espace Pablo Romero passait, une fichue fête et je te savais là. Combien de 51 dans l’après-midi, combien de bières, combien de flûtes de champagne. Je ne sais pas. Je t’ai cherché ensuite dans le coin ou tu te trémoussais, si léger, et ne te trouvant pas, je me suis taillé un passage dans la foule, j'ai sourit aux femmes avinées, bousculé les bœufs dont les gros culs ne se meuvent qu’à coups de coudes et de « pardon, pardon ». Tu étais au fond de la salle surchauffée, nous nous sommes à nouveau réunis une seconde, ah quel splendide sourire tu as eu. Mais tu étais avec tes amis, je ne savais pas si je pouvais t’approcher plus longtemps. J’ai loupé le coche. Mes amis me cherchaient, ils avaient décidé de filer place d’Assas, je les ai suivi. J’ai senti alors venir comme un effluve de cette tristesse, une mélancolie ? Qui ne me quittera plus.
lundi 8 juin 2009
Fucking Féria (2)
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Ahhhh naaaan ... Trop prévisible
RépondreSupprimerJe sais, Gary, je cumule les handicaps
RépondreSupprimerLa bête souffre trop ... Qui se dévoue pour la conduire chez l'véto ?
RépondreSupprimerGrrrrrrrrrr
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