Je me sens nauséeux à l'idée d'avoir donné en pâture ce roman écrit en 2002, jamais corrigé. Je suis en train de me rendre compte que je me suis violenté en laissant seul mon manuscrit affronter des lecteurs anonymes.
C'est toujours ce problème fondamental, ce lecteur unique qui manque à mon travail. Avant de présenter un manuscrit, il faut le corriger, merde, et pour le corriger il faut un lecteur capable de me dire où je me perds, de pointer les faiblesse du récit... B268, je ne m'en étais jusqu'alors pas préoccupé. Suite à cette mise en ligne chez Léo Scheer, j'ai juste coupé une trentaine de pages, soigné encore quelques passages, retaillé des phrases un peu longues ou prétentieuses. Et maintenant j'ai honte du texte que les gens peuvent lire. Je réfléchis en ce moment à demander à Léo Scheer de supprimer ce m@nuscrit...
C'est toujours ce problème fondamental, ce lecteur unique qui manque à mon travail. Avant de présenter un manuscrit, il faut le corriger, merde, et pour le corriger il faut un lecteur capable de me dire où je me perds, de pointer les faiblesse du récit... B268, je ne m'en étais jusqu'alors pas préoccupé. Suite à cette mise en ligne chez Léo Scheer, j'ai juste coupé une trentaine de pages, soigné encore quelques passages, retaillé des phrases un peu longues ou prétentieuses. Et maintenant j'ai honte du texte que les gens peuvent lire. Je réfléchis en ce moment à demander à Léo Scheer de supprimer ce m@nuscrit...
La seule méthode "raisonnable" que je connaisse pour supprimer un manuscrit c'est d'en commettre un autre.
RépondreSupprimer(Croisons les doigts pour que Scherr se souvienne de Max Brod)
Sur ce, café-clope-soleil.
faut lâcher, un peu
RépondreSupprimerLa fille perchée, je pourrais continuer à l'écrire... et le film, je le trouve plein de maladresses, je voudrais le recommencer...
raison suffisante pour ne pas le montrer ?
ben non
il y a quand même deux trois grains à moudre, et tant pis si le café n'est pas EXCELLENT...
Vous avez raison tous deux à l'évidence. Mais c'était peut-être une erreur d'ouvrir ainsi mon tiroir. Oui Judith, il faut lâcher, oui, Ch. Bohren, je vais dorénavant surtout penser au "prochain".
RépondreSupprimerEh! Oh! Faut bien en passer par là, non? C'est pas la honte d'avancer.
RépondreSupprimerBen je te comprends :o)
RépondreSupprimer@Xav' : avancer avancer mais seul et sans jamais vraiment imaginer vers où. C'est fatiguant aussi tu sais.
RépondreSupprimer@Loïs de Murphy : Je tâtonne je tâtonne.
Léo Scheer, excusez du peu ! Un éditeur que j'adore...
RépondreSupprimerPour ma part, je n'ai jamais osé envoyé le moindre tapuscrit au moindre éditeur. Et je n'ai pas même osé en laisser "en pâture" sur mon blog.
Pourtant, je salue ta plume, et surtout ton audace. Me concernant, un jour viendra...
Merci pour tes visites récurrentes !
ChonChon ^(oo)^