Premier jour
le stress du départ est monté
pendant, je dirais, une, voire deux semaines. Le paroxysme pourtant
n'est pas atteint. Je sais pacifier, feutrer mon inquiétude. Je sens
en revanche la tension électriser mes muscles, et c'est bien
fatigant.
Premier jour
Le départ. Je suis dans l'avion et je
me force un peu à écrire. Je suis plutôt heureux d'entendre de
l'arabe depuis les hauts parleurs. Je remarque une foule bigarrée
dans la cabine. Beaucoup de Marocains, mais pas que. Des personnes
seules, oui, j'ai l'impression. Peu d'entre elles, probablement,
resteront plus d'une semaine au Maroc.
On décolle entre chien et loup, on
clignote de partout, l'accélération est terrible. C'est l'aube et
soudain, je ne touche plus terre.
Premier jour
Je survole l'Espagne, comme un symbole.
Après avoir visité Vega, Villafranca del Bierzo, Madrid et
Barcelone, hop, saute-mouton au-dessus de la péninsule ibérique.
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